Incident grave, aller, zou, à l'hosto pour un an !!!
NARRATION & ANALYSES : Le plus trompeur dans tout ça, ce n'est même pas ma responsabilité directe pour une chose toute ridicule à dire, c'est que j'y voyais parfaitement clair en décollant, ma vue s'étant habituée. Donc, non pas à l'obscurité complète mais à une lumière toute suffisante pour faire un vol balistique que j'avais déjà eu l'occasion de faire par vent encore plus nul que ce décollage avec 5km/h de vent maxi
Je n'ai même pas eu l'ombre d'un doute sinon, je n'aurais pas décollé !
Ceci dit, on y voyait tout de même pour atterrir mais je dois répéter que le manque de contraste m'a fait hésiter sur ma hauteur réelle au-dessus des arbres...
Aller 30 secondes d'hésitation pour atterrir m'a fait prendre des options lucides... sans entrer dans le détail de plusieurs décisions, ultra rapides, coup sur coup qui ont été parfaitement exactes et surprenantes.
Seule une erreur due à un réflexe conditionné m'a mis dans la mouise... C'est la seule chose dans ces 30 secondes que je n'ai jamais pensé à réfléchir, pensé à prévoir pendant… (donc ces 30 secondes d'initiatives possibles)
En fait, je n'ai même pas de regret d'avoir volé tard car je me sentais assez justement en confiance. Le seul regret c'est ce réflexe de poser mes mains dans l'arbre lorsque j'ai amené ma voile à vitesse zéro, malgré un vent nul au sol, et que je me suis posé comme une fleur sur la partie haute, ultime décision avant de prendre d'autres décisions qui auraient pu être dangereuses.
J'ai eu le temps de tout penser pour cette dernière prise de décision. Atterrir en haut de l'arbre puis relâcher mes commandes. C'est ce que j'ai certainement dû faire puisque la partie gauche de ma voile va rester accrochée à l'arbre. J'avais donc dû relever mes mains pour la laisser filer devant comme je l'avais pensé pendant les 3 ou 4 secondes précédentes, pour s'accrocher à l'arbre.
Et je devais lâcher mes commandes sauf que le tapis de feuilles bien agréables m'a fait poser les mains dans l'arbre, alors que mes commandes étaient encore dans mes mains.
Un décrochage le plus rapide que j'ai jamais connu s'ensuivit...
Le réflexe conditionné !
Une autre chose importante également, depuis 3 années précédentes je m'occupais avec plaisir de ma maman qui bien que valide, avait besoin d'aide ayant une vue trop limitée pour rester seule.
Et donc, et ça je le sentais, je perdais de l'expérience.
Revenu, fin octobre à Marseille après 4 mois en Vendée, je ne vais avoir que 6 vols avant l'accident et pas forcément des vols mythiques.
Ça aussi, c'est un petit truc mais trop délicat à jauger car ça aurait parfaitement pu passer (évidemment).
L'autre chose c'est une vue qui est chez moi atténuée mais rien à voir avec ma mère.
C'est surtout par une chirurgie de l'œil, contre la myopie, faite à Nantes début 1990 qui abîme légèrement l'étrange régularité naturelle du globe oculaire, en cassant par de micros imperfections la cornée. Cela procure une perte surtout de précisions même si on y voit clair.
Là présentement, je sais que ça a joué énormément.
Voilà, tous ces petits détails que « tu » ne peux pas envisager globalement car trop disparates et aussi, la vie nous appelle au dépassement et au désir de vivre.
PS : Il faisait très beau et assez jour pour qu'une de mes jeunes voisines, résidence Michelet de Lattre, reconnaisse ma voile à 3 km de distance et se dise, réjouie, c'est Dom, puis qu'elle prenne deux photos (que je n'ai pas retrouvées)
Негізгі бет Ғылым және технология ÇA NE M'A PAS PORTÉ BONHEUR !
Пікірлер