Paris, printemps 2022. L’Association mondiale de psychanalyse (AMP) organise des Grandes Assises internationales sur le thème : “ LA femme n’existe pas”. Des figures célèbres y sont présentées.
Dans le deuxième épisode de cette série inédite, commentant deux figures littéraires, J.-A. Miller balaye les idées reçues et renouvelle les perspectives à la suite des exposés de :
• Philippe Hellebois : “Madame Bovary. Mille femmes en une”
• Antonio di Ciaccia : “Béatrice”.
Ainsi, Madame Bovary tombe de son piédestal. Sa bêtise est de ne rien comprendre à ce qui se passe. Son problème est que “la réalité ne ressemble pas du tout à ses rêves”.
Comme Anna Karénine, sa brillance se ternit et se consume dans un destin tragique. Leur déchéance rappelle à quel point les femmes n’ont pas de place dans le monde du 19e siècle.
En contrepoint, Béatrice incarne “la sublimation par excellence”. Elle ne parle pas mais est “toujours parlée de l’extérieur par Dante” qui ne peut l’approcher, la toucher.
Comme la Garota de Ipanema et la passante de Baudelaire, Béatrice est une femme qu’on croise, une femme qui passe sans voir l’homme qui l’aime.
Негізгі бет Au singulier - 2. Femme déchue, femme sublimée. Jacques-Alain Miller. 2 avril 2022
Пікірлер: 5