Bourvil : son tragique destin ainsi que celui de sa femme Jeanne morte dans d'étranges circonstances
Son cœur n'a jamais battu que pour elle. Depuis leur rencontre en 1936, jusqu'au jour de sa mort, le 23 septembre 1970, Bourville n'a eu d'yeux que pour Jeanne Lefrique. Une épouse dévouée qui lui survivra seize ans avant de le rejoindre, suite à un tragique accident, un tragique accident.
Il y a cinquante ans , le 23 septembre 1970, Bourvil nous quittait. Un déchirement pour les admirateurs de ce monstre sacré du cinéma français, mais surtout pour Jeanne, la femme de sa vie. Rencontrés trente-quatre ans auparavant, les deux tourtereaux ne s'étaient jamais quittés.
Chaque personne aimant le cinéma français ne peut qu'aimer Bourvil. Il nous a tellement régaler dans plusieurs registres de comédie avant de montrer tout son talent de comédien sérieux dans son role du commissaire Mattéi dans l'excellentissime cercle rouge.
Il aura marquer le 7eme art français durant de nombreuses années partant malheureusement bien trop rapidement suite a une longue maladie qu'il a pourtant combattu de toute ses forces.
C'est à l'âge de 19 ans qu'André Raimbourg le vrai nom de bourvil , alors joueur d'harmonica, d'accordéon et de cornet à piston dans la fanfare de Fontaine-le-Dun, en Seine-Infèrieure, notre actuelle Seine-Maritime, tombe sous le charme de Jeanne Lefrique, fille d'un contremaître à la sucrerie du village. Le coup de foudre est immédiat. Mais rêvant de marcher dans les pas de son idole, Fernandel, celui qui se fera bientôt surnommer Bourvil monte à Paris.
Il va aller d'abord de théâtre et salle de spectable minable jouant surtout pour survivre dans ce milieu très compliqué qu'est la comédie dans un paris encore assez festif.
Il se présente sous le nom de ANDRELLE et référence a fernandel.
Sa première apparition marquante au cinéma, il la doit au film La Ferme du pendu (1945) de Jean Dréville, et surtout à la chanson Les Crayons qu’il y interprète benoîtement. Très vite, Bourvil va se retrouver cantonné dans des personnages qui se distinguent par leur gentillesse, leur bonhommie, voire leur naïveté. C’est notamment le cas dans Le Passe-muraille (1951) et Le Trou normand (1952), comédies toutes deux réalisées par Jean Boyer, ainsi que dans des films de cape et d’épée où il peut servir de solide faire-valoir : Les Trois Mousquetaires (1953), Cadet-Rousselle (1954), Le Bossu (1960) ou encore Le Capitan (id.). Mais il est également capable de jolies prestations à contre-emploi : mesquin et oppressant à l’égard de Michèle Morgan dans Le Miroir à deux faces (1958), il est tout aussi fourbe en Thénardier dans la version des Misérables (1957) de Jean-Paul Le Chanois.
S'il n'oublie pas celle qui fait battre son cœur, l'artiste refuse cependant de lui infliger son mode de vie alors on ne peut plus rudimentaire. Ce n'est qu'en janvier 1943 que Bourvil, devenu artiste de music-hall, épouse Jeanne Lefrique.
Ensemble, le couple donnera naissance à deux enfants, Dominique, né en 1950, et Philippe, en 1953. Une famille modèle qui fait figure d'exception dans le métier. Entre Paris et Montainville, où ils ont acquis une maison de campagne, Bourvil et son épouse couleront des jours heureux. Mais en 1967, leur bonheur s'assombrit. On diagnostique à l'acteur la maladie de Kahler, un cancer des os. Pendant trois ans, contre vents et marées, Jeanne restera aux côtés de son André, qui se battra comme un lion. Malheureusement, la maladie aura raison de sa détermination et le 23 septembre 1970, la légende rendra son dernier souffle. C’est à la fin du tournage des Cracks (1968) que Bourvil apprend qu’il est atteint d’une forme de cancer hématologique, la maladie de Kahler. La dernière année de sa vie, il délivrera l’une de ses plus belles performances, celle du commissaire Mattei, dans Le Cercle rouge (1970)comme je vous en ai parler en début de vidéo. Un superbe film de Jean-Pierre Melville ou il donne la réplique a Alain Delon et a un Yves montant également monstrueux.
Il s’illustrera dans Le Mur de l'Atlantique (id.), un tournage particulièrement difficile pour l’acteur est soumis à de régulières piqûres de morphine. Décédé le 23 septembre 1970, Bourvil avait notamment pour projets de retrouver Louis de Funès et Gérard Oury pour une comédie en costumes intitulée… La Folie des grandeurs.
Le 19 janvier 1986, c'est en se rendant sur la tombe de son défunt époux au cimetière de Montainville que Jeanne, victime d'un accident de voiture, perdra la vie rejoignant aisni son mari pour l'éternité , eux qui n'auront connu qu'un seul amour durant leur vie , traversant les périodes aussi difficiles que celle qui ont été plus fastes , au moment ou André Raimbourg était devenu La star du cinéma français
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