Putain mais j'ai toujours trouvé Didier d'une profondeur INSONDABLE !!! Merci 😍
@thessalopesluis5043
10 ай бұрын
Excellente vidéo !
@shaunsmith2893
3 жыл бұрын
Merci beaucoup, la vidéo est vraiment très intéressante et ma énormément aidé à comprendre mon cours. En te souhaitant bonne chance avec la continuation de ta chaine. D'ailleurs une vidéo sur les économies de la grandeur de Boltanski et Thévenot serait la bienvenue aha
@TheRohichi
4 жыл бұрын
Super épisode !
@Qayris
4 жыл бұрын
Pour m'aider à accumuler pour contrer l'accumulation : fr.tipeee.com/qayris Même un petit peu ou une seule fois, c'est toujours appréciable et apprécié.
@clem9317
4 жыл бұрын
Merci beaucoup pour cette vidéo ! Je dois terminer le livre et rendre un travail dessus pour l'université et ta vidéo m'aide vraiment ! Tu as su "vulgariser" les grandes idées de ce livre et je t'en remercie.
@Qayris
4 жыл бұрын
C'est un plaisir d'avoir pu être utile, Clem. Merci à toi de ton commentaire.
@Par-Crom
4 жыл бұрын
Bravo tu es arrivé au bout des 980 pages (j'ai bien lu ce nombre) ? Je ne sais pas si je pourrais m'aventurer sur un tel pavé, pourtant il m'intrigue de ouf... j'ai eu la sensation que mon agrégat de méfiances, d'intuitions et de théories (celles du genre impossible à confirmer à mon échelle) se retrouvaient dans cette vidéo, ici, parfaitement décrites. C'est à la fois frustrant et salvateur, merci. De plus, il est assez intéressant de souligner que l'analyse semble terriblement moderne, ce qui veut dire que rien n'a tellement changé depuis les années 1980 environ (sachant que l'étude date, selon le site éditeur, de 1999). Ça a dû être un sacré boulot, c'est peu de le dire. Lol le jeu de mots à la fin xD
@Qayris
4 жыл бұрын
En enlevant les notes, la biblio' et les tables, il y a 935 pages, en effet. Je comprends le mélange d'excitation et de frustration et il y a moult bouquins du même genre qu'on aurait envie de dévorer sans en avoir forcément le temps et/ou l'envie. Mais c'est pour cela que des gens comme moi sont là. Pour essayer de synthétiser des livres qui, en fait, n'ont pas comme destination le tout-venant -- terme pris comme non-discriminant, bien sûr, simplement pour marquer les gens qui n'ont pas le temps de se les fader. Et oui, malheureusement, les choses ont peu changées. Un peu tout de même : toute la fin de l'épisode sur "l'uberisation" du travail et le renvoi à l'autonomie des agents est une mise-à-jour de mon fait et ne fait pas parti de leurs axes. Mais comme ce sont des phénomènes qui ont émergés depuis, il m'a paru opportun de les signaler. Merci de ce commentaire, Norman.
@Etnikal54
3 жыл бұрын
Superbe épisode, c'est difficile de trouver des ressources intéressantes sur des sujets précis sur KZitem (qui regorge de contenu très qualitatif mais sur des questions plus générales). Si on en plus on a des références à Thatcher, Lalanne, Weber, Baudrillard et surtout Didier Super, je dis bravo!
@stellalopez1024
Жыл бұрын
C'est avec tristesse que je m'aperçois que votre dernière vidéo remonte à un an. J'ose espérer que ce n'est qu'une pause et que vous reviendrez un jour, peut-être sur une autre plateforme (podcast ?). En tout cas merci pour cette vidéo qui m'est d'une aide précieuse
@CyberChrist
3 жыл бұрын
"Qu'est-ce qu'ils croyaient, que j'étais un chien qui ferme sa gueule dès qu'on lui donne de quoi payer son loyer ?"
@dadosoperhaze
3 жыл бұрын
Super ! Je m'abonne ;)
@youtezyoutxz1621
4 жыл бұрын
ca me rappel le livre de spincer la gauche , la droite et le marché , dans une partie ou il explique pourquoi la france est hostile aux mécanismes de marché , il disait qu'a l’époque de la révolutions industrielle les économistes français sont à la fois médiocres intellectuellement, et presque tous conservateurs politiquement. Conservateurs, parce qu’en France, être économiste à cette époque se résume le plus souvent à être un porte-parole des patrons et des grandes entreprises, un défenseur de l’ordre établi : Spector le montre en étudiant plusieurs grandes voix de l’économie universitaire et politique en France et en retraçant les débats qui se tiennent dans les principaux journaux économiques. Ils sont hostiles aux syndicats, au salaire minimum, à la régulation du temps de travail, à tout système de retraite universel, etc. La révolution de 1848 a laissé des traces et les économistes se posent surtout comme des remparts contre le socialisme, la révolution et (bientôt) les idées marxistes. Médiocres, pare que loin du raffinement intellectuel de leurs voisins anglais, les économistes français se contentent majoritairement de faire l’apologie sans nuances de la concurrence et du capitalisme, en réservant toutes leurs critiques contre l’Etat et l’interventionnisme. De plus, l’école française est fondamentalement hostile à l’introduction des mathématiques en économie : l’économie est conçue comme un discours moral au service du patronat et de vertus conservatrices : travail, mérite et « sélection darwinienne » en quelque sorte . bon depuis ca a un peu changé l'ecole française est devenu plus technocrate et empirique , et les anglais ( je pense a Thatcher et a Rand même si ils sont pas économistes mais leur visions du monde a inspiré des économistes ) plus idéologique , néanmoins la vision de l’économie comme discours moral au service du patronat reste encore tres franco francaise .
@Qayris
4 жыл бұрын
Je ne connaissais pas du tout ce livre mais ce que tu en écris et ce que j'en découvre paraît très intéressant. A creuser. Merci de la référence et du commentaire, Youtez.
@youtezyoutxz1621
4 жыл бұрын
@@Qayris j'attend le futur space montagne sur le sujet .( non c'est pas une suggestion déguisé , loin de moi de tels fourberies voyant .... )
@robindardeau8247
4 жыл бұрын
Le problème que je vois derrière le capitalisme, c'est la légitimation de la propriété (car c'est la propriété qui permet l'héritage et donc l'accumulation au fil des générations, donc la création d'une classe bourgeoise) J'y vais un peu au burin la je sais, mais à quoi pourrait ressembler une société qui n'adhère pas à un processus de légitimation de la propriété ? Je crois que les penseurs anar comme Proudhon finissent par dire à la fin de leur œuvre que Homo Sapiens à besoin de la propriété pour fonctionner en collectif. Bascar dit que le fantasme d'une société du don, sans propriété, est un mythe de rêveur qui parle d'un truc qu'il ne vit pas dans ses tripes. Et de l'autre côté je trouve aussi des gens très bien comme Laborit qui explique que c'est les questions de territoire, d'argent et de propriété qui créent les problème en société (ça et le fait qu'ils n'ont pas lu Marshall, évidemment) Du coup je suis perdu et je ne sais pas quoi conclure : le problème, c'est la propriété, ou c'est juste le fait de ne pas avoir lu Marshall ? 🤔 Ton avis sur la question m'intéresse vivement !
@Qayris
4 жыл бұрын
La propriété n'est que l'un des aspects du capitalisme -- même s'il en est un fondamental. L'héritage, que tu mentionnes, n'est en fait qu'un corolaire parmi d'autres de la question de la possession et de la distribution. Des "sociétés sans processus de légitimation de la propriété" est une formule bâtarde et peu opérante car il faudrait définir de quelles propriétés nous parlons. Est-ce une propriété libre ? d'usage ? de subsistance ? lucrative ? commune ? Bref : Autant de propriétés pour autant de sociétés. Il est donc nécessaire de savoir de quoi nous parlons avant de nous attaquer à si vaste sujet. Il a existé, cela dit, des sociétés traditionnelles à propriétés partagées, diverses ou limitées (je donne quelques exemples lapidaires dans l'épisode #23 sur David Graeber) et celles-ci n'ont pas disparu spontanément pour cause de "yapa le marché donc c nul". Elles ont disparu lorsque les sociétés capitalistes n'ont pas compris pourquoi ces gens ne faisaient pas d'argent avec leurs ressources naturelles et se sont donc mises à les "conseiller" en toute bienveillance. Du côté des sociétés modernes, certaines tentèrent ce type d'expérience mais soit elles furent trop petites pour devenir autosuffisantes, soit elles furent systématiquement entravées voire envahies. Il est donc impossible de savoir ce qui en serait ressorti. La propriété, en soi, n'est pas le problème. C'est la façon dont nous l'organisons qui l'est. Un des tropes "anti-gauchistes" les plus sots (mais aussi les plus répandus) consiste justement à ne pas poser la question des divers régimes de propriété afin de tomber dans la caricature du "Vous voulez nous voler nos maisons et nos voitures !", ce qui permet à peu de frais de s'estimer brimer dans ses libertés et donc de faire paniquer le propriétaire moyen, assez pour qu'il rejette en bloc tout remise-en-question autre qu'une politique réformiste (donc inutile). Alors que, jusqu'à preuve du contraire, je n'ai vu aucun auteur dire qu'il fallait absolument tout voler à tout le monde et redistribuer la même pitance à chacun. Il n'est, la plupart du temps, que question de la propriété des moyens de production -- ce qui, avouons-le, n'a rien à voir avec la propriété de ses moyens de subsistance. Mais il est bien plus facile de créer des épouvantails afin que rien ne change plutôt que de se mettre autour d'une table afin de voir de quel côté il faudrait la renverser... En espérant avoir quelque peu répondu à tes questions. Merci de ton commentaire, Robin.
@robindardeau8247
4 жыл бұрын
@@Qayris En fait, je ne suis pas certain qu'il faille, pour "régler" la question du processus de légitimation de la propriété, approfondir de quel type de propriété on parle : pour moi, chacune de ces formes de propriété pose le même problème. Il y a un objet distinct de ton corps, et tu te sens légitime à dire "c'est a moi" ou "c'est a nous" (donc je suis également légitime à défendre cette propriété par la force avec mes copains qui sont d'accord avec moi pour dire que c'est à moi / à nous) L'exemple qui a divisé Chouard et Bascar durant leur live sur la démocratie c'est celui du pommier dans un champ : Si je plante un pommier dans un champ, du point de vue du droit naturel (donc du point de vue de Bascar), ce pommier et les pommes qu'il produit sont à moi. Je suis légitime à défendre ma propriété privée face aux gens qui veulent me prendre mes pommes. Du point de vue de Chouard, il serait préférable de considérer les pommes comme un bien commun, même si c'est moi qui ait planté l'arbre, car je n'ai pas forcément de raison légitime de vouloir m'acaparer tous les fruits de l'arbre que j'ai planté (Chouard est donc opposé à ce que Bascar appelle le droit naturel et la propriété privée individuelle, car il dit que les règles collectives peuvent et devraient fixer des limites à ce qu'il est légitime de s'acaparer) Un type que j'aime bien à synthétise le problème d'une manière qui me séduit beaucoup, que Bascar déteste, et que tu vas peut être trouver irréaliste : Ce qui se passe ici, c'est que la personne qui plante le pommier s'identifie à l'énergie qu'elle a dépensé pour manufacturer le sol, le transformer. Et parce qu'elle s'identifie à cette énergie, elle a le sentiment que si on prend les fruits de l'arbre, on lui vole le fruit de l'énergie qu'elle a dépensé. Donc, on la réduit indirectement en esclavage. Du coup pour moi le problème, c'est le fait de s'identifier à l'énergie qu'on dépense (qu'on met à l'extérieur de son corps, dans les objets que l'on modifie), car c'est cela qui génère un côté territorial et une envie de défendre par la violence ce qu'on a investi énergiquement. Bref, j'essaierai de réfléchir aux différentes formes de propriété que tu as évoqué et de formuler une nouvelle problématique avec un autre angle ! Merci pour ta réponse 😊
@CyberChrist
4 жыл бұрын
Le capitalisme ne porte-t-il pas sa propre contradiction ? Comment accumuler sans ampêcher d'accumuler ailleurs ? Tout comme l'Évangile de La Main Invisible du Marché, menant fatalement au monopole, donc la négation des principes même du marché :P
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