Maurice Godelier expose sa conception du métier d’anthropologue. Il reconnaît que l’ethnologie a longtemps été altérée par les représentations européennes à caractère coloniales. Mais il dit ne plus supporter les attaques permanentes contre l’anthropologie, contre les anthropologues, contre l’Occident, contre… A lire les post-modernes américains [et français] les anthropologues n’aurait « fait que de la merde ».
Pour lui, les « post-modernes » semblent ne pas avoir remarqué que les temps ont changé, que le monde est traversé par deux mouvements : la globalisation économique et les phénomènes de désintégrations politiques et culturelles.
Face à ces défis, Maurice Godelier observe que le métier d’anthropologue, comme celui d’historien, sont loin d’être mort : ils se reconstruisent. Ils sont devenus indispensables pour expliquer l’imbrication du local et du global, et chercher dans l’histoire et sur le terrain avec les gens comment ont pris racine des formes de revendications identitaires.
Aujourd’hui l’anthropologue a plus que jamais la responsabilité d’expliquer le monde complexe et conflictuel dans lequel nous vivons.
Bandes 009-013
En 2006
Негізгі бет Entretien de Maurice Godelier à son domicile à Paris, par Jacques Willemont.
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