C'est une rencontre pas comme les autres pour un film pas comme les autres : Mêlant fiction et autobiographie, sur un chemin de crête difficile et douloureux, La petite prairie aux bouleaux évoque le retour d'une cinéaste incarnée par Anouk Aimée sur les lieux d'Auschwitz et Birkenau ou elle fut jadis déportée. On le sait, Marceline Loridant-Ivens a co signé plusieurs films avec son mari Joris Ivens, dont la série des Yu Kong dans la Chine des années 70. Mais celui-ci est le premier qu'elle réalise seule au générique, avec écrira-t-elle un besoin impératif de le mener à bout. Du film, il est naturellement question dans le long échanges que celle-ci a eu avec Evelyne Dress et Patricia Bardon, elles-mêmes réalisatrices, mais aussi - et surtout -de son long séjour en enfer qui l'a inspiré. Une descente qui démarre le 13 avril 1944. Elle passe par Auschwitz Birkenau, Bergen Belsen et Theresienstadt, une descente dont les 90 minutes de La Petite Prairie aux bouleaux ne peuvent constituer qu'une sorte de reflet par définition horriblement incomplet, mais pourtant nécessaire.
- 11 жыл бұрын
Entretien | Marceline LORIDAN-IVENS | FilmoTV
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