C’est en explorant les frontières entre les disciplines artistiques que Françoise Petrovitch a découvert leur extrême porosité, condition pour faire migrer librement ses motifs de la sculpture au dessin ou de la céramique à la peinture. Le fruit de cette longue recherche est une œuvre polymorphe que l’artiste façonne avec finesse depuis plus d’une vingtaine d’année.
Dans l’intimité de son atelier, accompagnée seulement par la lumière d’un matin de printemps, elle revient sur quelques-unes de ses séries emblématiques, comme les Fumeurs. Ces adolescents dont le visage semblent disparaître derrière les volutes blanches de la fumée évoquent la question de la construction de leur identité singulière.
Inspiré par les contes et les légendes et par l’iconographie que ces récits ont pu créer dans notre imaginaire, le bestiaire de l’artiste traduit admirablement le regard bienveillant qu’elle porte sur ce peuple du silence.
Françoise Pétrovitch revient également sur l’influence du travail d’Henri Matisse qui, notamment grâce à ses papiers découpés, s’est approché très près d’un absolu, tant formel que chromatique…
Plus d'information: www.francoisepetrovitch.com
Негізгі бет ENTRETIEN MAZART / Françoise Pétrovitch, le chant du papier
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