Pour Alain Finkielkraut, la haine des musulmans doit être "combattue, poursuivie". Pour autant, le philosophe précise que "phobie" ne veut pas dire "haine" en grec. A l'évocation des attentats en France, il estime que la France a fermé "sa parenthèse enchantée" de l'après-guerre, trouvant d'une ironie tragique ces Marseillaises entonnées durant le rassemblement du 11 janvier, alors que Charlie Hebdo était "l'un des derniers fleurons de mai 68". Quant à la liberté d'expression, Finkielkraut estime qu'elle a un prix, celui de blesser les hommes, et qu'il faudra s'y habituer, tout en précisant néanmoins que la liberté d'expression "n'est pas la liberté pour chacun de dire ce qu'il veut", prenant l'exemple des déclarations de Dieudonné concernant Faurisson et la Shoah.
- Күн бұрын
Finkielkraut "la peur de l'islam, c'est la moindre des choses"
- Рет қаралды 120,589
Пікірлер: 559