Saint André les Alpes, est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Saint-Andréens. Le nom du village apparaît pour la première fois, vers 1200, (Sant Andréa), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite. La commune se nomme Sant-Andrièu, en vivaro-alpin et en provençal. Avec la fusion de la commune de Saint-André, avec celle de Méouilles, en 1837, la commune prend le nom de « Saint-André-de-Méouilles ». Elle ne prendra le nom de Saint-André-les-Alpes qu'en 1928.
Histoire.
Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont les vallées de Saint-André dépendaient au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum, (Castellane), ou Sanitensium, (Senez).
À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés.
Courchons, qui apparaît pour la première fois, dans les chartes en 1226, sous le nom de Corchono, relevait directement des comtes de Provence. Cette communauté, compte 25 feux en 1315, et 4 en 1471. Sa population est de 189 habitants en 1765. En altitude, possédant un terroir uniquement fait de montagnes, froide et peu peuplée, aucune église ni chapelle n’y est fondée avant le XVIIe siècle. La fusion, de Courchons, avec Saint André les Alpes, date du 5 septembre 1966.
Méouilles est signalée en 1278. Son église paroissiale relevait du chapitre de l’évêché de Senez, qui percevait donc les revenus à cette église. Le fief de Méouilles, d’après l’état d’afflorinement de 1783, était encore indépendant à la fin de l’Ancien Régime. La commune de Méouilles, est rattachée à Saint André en 1837, qui prend le nom de Saint André de Méouilles.
Saint André les Alpes, est fondée au XIIIe siècle par les habitants de Méouilles. La seigneurie est successivement une possession des Castellane, au XIIIe siècle, et XIVe siècle, des Pontevès au XVIe siècle, des Forbin au XVIIe siècle, et des Laugier au XVIIIe siècle. Sur le plan spirituel, la paroisse relevait de l’évêque de Senez, qui nommait le prêtre et percevait les redevances attachées à l’église. La communauté s’agrandit de Troins.
À la veille de la Révolution française, il n’existait qu’un seul fief, sur le territoire de Saint André, (d’après l’état d’afflorinement de 1783).
Troins, est signalée en 1237. La communauté comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle, (la Peste noire, et la guerre de Cent Ans), et complètement abandonnée en 1471.
Elle compte, à nouveau 45 habitants en 1765, mais est finalement annexée par celle de Saint-André, en 1791. Le hameau est complètement dépeuplé en 1884, et son emplacement réel incertain. Le Seuil dans les gorges de l'Issole est un emplacement possible.
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