==Des parents demandent des explications au rectorat
Lundi 24 juin, des parents se mobilisent devant le rectorat de Limoges. L’objet de leur colère : ils ne sont plus autorisés à faire l’instruction en famille (IEF). Ils ont l’obligation de scolariser leur enfant dès la rentrée prochaine. Une décision perçue comme arbitraire face au manque de clarté quant aux critères d’approbation de l’Éducation nationale.
Les dossiers instruits doivent être composés d’un projet éducatif adapté à l’enfant. L’académie de Limoges ajoute que « ses services sont en charge de déterminer le mode d'instruction le plus conforme à l'intérêt de l'enfant ». Une situation qui suscite l’inquiétude face à la restriction de la liberté d’enseignement.
Depuis la loi confortant le respect des principes de la République, entrée en vigueur en 2021, les parents désireux de faire l’école à la maison doivent en faire la demande. Et le constat est amer : ils se heurtent à de nombreux refus de l’administration.
Cette loi à l’origine votée pour lutter contre l’extrémisme religieux impacte plus largement la population. Restreindre l’IEF apparaît aujourd’hui comme une diminution supplémentaire des libertés individuelles.
Le 20 juin, le tribunal judiciaire d’Albi condamnait un couple à 1 000 € d’amende pour avoir « désobéi en conscience » en poursuivant l’école à la maison malgré le refus du rectorat.
Негізгі бет Instruction en famille : du droit à l'exception
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