En marge des tables rondes organisées à l'occasion des 20 ans d'Actu-Environnement, Jean-Louis Borloo, ancien ministre d'État de l'Écologie, insiste sur le processus de suivi des décisions qui est nécessaire pour accompagner la transition écologique.
Quelle méthode permettrait d'inscrire durablement l'action environnementale au sein des politiques publiques ? Telle était la question posée aux trois anciens ministres chargés de l'Écologie, Jean-Louis-Borloo, Brune Poirson et Barbara Pompili, lors des conférences organisées, le 15 juin 2023, pour les 20 ans d'Actu-Environnement.
Retenu pour raisons personnelles, c'est finalement lors d'un entretien accordé dans ses bureaux parisiens que l'ancien ministre d'État de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer nous a livré sa vision sur la méthode qui permettrait d'embarquer toute la société française sur les voies de la transition.
S'il croît à l'efficacité d'un signal prix, à l'instar du bonus-malus automobile, pour orienter les décisions d'achats et privilégier les produits et services les plus vertueux, c'est surtout sur la pérennité, la stabilité, voire l'ajustement des mesures et décisions politiques en faveur de l'environnement que l'ancien ministre insiste tout particulièrement.
Pour l'homme politique, figure de proue du Grenelle de l'environnement, les sujets environnementaux sont complexes et imposent de transcender le calendrier électoral et parlementaire. Selon lui, la biodiversité, les transports, l'énergie, l'urbanisme… sont autant d'enjeux qui nécessitent de s'extraire du bruit médiatique pour qu'une action au long cours puisse être menée.
Негізгі бет Jean-Louis Borloo : « On ne sait pas sacraliser l’action publique longue »
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