Combien de mensonges au nom du "destin commun", combien de falsifications historiques, combien de non dits, combien de zones sombres encore de notre histoire sont inexplorées ?
C'est bien mignon d'étudier les Austronésiens et les Lapitas, mais à quand l'histoire récente de ce pays au programme ?
C'est bien les austronésiens, c'est pratique, pas de meurtre, pas de spoliation de terre, pas de mise en esclavage (ah oui pardon faut dire mise en réserves, c'est bien connu, il n'y a pas eu d'esclavage en N-C selon le discours officiel ) rien qui permette de poser des difficultés au régime, juste des histoires de poteries.
Mais si on enseignait l'histoire, la vraie, celle qu'on a encore tous en mémoire, quelles seront les justifications du pays des droits de l'homme face à ses crimes ? Non pour l'enseigner on attendra que les principaux concernés soient tous morts, pour pouvoir broder comme on le veut et surtout ne pas avoir à expliquer l'inexplicable...
Pourquoi les historiens ne sont-ils toujours pas passés au récit de cet événement historique qu’est la révolte Kanak de 1917 alors que nombreux sont les témoignages ethnographiques, linguistiques, géographiques, voire poétiques et littéraires ou cinématographiques de l’événement ?
L’historien Frédéric Rousseau rappelait que pour faire de l’histoire, pour établir la véracité d’un phénomène, il faut compter, faire des proportions, donner des statistiques. Mais en Nouvelle-Calédonie, comment faire de l’histoire ? qui ? …parce que les enjeux ne sont pas seulement scientifiques mais ce sont des enjeux civiques, des enjeux de vérités, des enjeux de « destin commun »
Un témoignage de Mr Aizik Wéa, Coutumier de Gossanah, sur " l'école de la vie "
Extrait : Le Temps kanak, documentaire d’Olivier Rousset :
www.anti-k.org/2015/08/22/le-temps-kanak-genese-du-film-lordre-et-la-morale-video/
Негізгі бет " L'ecole de la vie " par Mr Aizik Wéa Coutumier de Gossanah Yaay Kanaky
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