Beau poème de la mer de grand poète et parfaite interprétation de grand acteur. Bravo !
@campozz119
2 жыл бұрын
Trente ans que je l'écoute, à différents moments d'une vie bien remplie qui n'a pas voulu s'interrompre, à plusieurs reprises. Léo lui rend justice je crois. On remercie, les poètes, les musiciens, l'âme du monde...
@frederiqueleduc184
7 ай бұрын
J'ai été élevée dedans, ( née en 1961) je l'ai vu 3 ou 4 fois sur scène, chaque fois qu'il passait, un genre de fil rouge de mon existence.
@johannebernier3089
5 ай бұрын
Canada. Le seul poète qui réussit à donner vie à un texte venant d un autre monde.
@FM-mh1xw
3 жыл бұрын
IMPOSSIBLE D'ÉGALER LÉO QUAND IL CHANTE. PERFECTION, IL L'EXISTE AVEC LUI ON SE LAISSE ENTRAÎNER SUR LE BÂTEAU IVRE.
@michelearchen2858
3 жыл бұрын
La plus belle interprétation de Ferré c'est extraordinaire. Quel merveilleux poète ce Raimbaud il fallait bien Leo pour le dire aussi bien !!!
@stephanechevalier2471
2 жыл бұрын
Magnifique ! écoutez le bateau ivre sur le triple album de 1982, c'est sublime ! je ne sais pas s'il a été réédité en CD et puis il y a d'autres merveilles : Ludwig et l'imaginaire...je l'ai version vinyle et je ne me lasse pas d'écouter ce chef d'oeuvre. Léo, le génie de la chanson/poésie !
@gregoireflambent7265
3 жыл бұрын
Arthur en avait 16 et Léo 70, et il était l’auteur et il en fût l’honneur... Voilà ce qu’est l’art, la création et la transmission, de l’adolescence au linceul.
@claudetterenaudon6186
3 жыл бұрын
Que c'est bon mon vieux Léo que je suis allée voir une vingtaine de fois :
@thomeluc300
5 жыл бұрын
je tremble et je frémis à en pleurer quand j'entends ce Ferré-là chanter Rimbaud de cette manière ! merciiiiiiiiiiii
@michelgermain8673
Жыл бұрын
So true dessin du chemin de vie merci R et F
@Florent-qj1li
Жыл бұрын
J ai eu la chance de voir Leo ferret à la medoquine en 1991 si je me rappelle bien un moment unique ce type dégageait une présence exceptionnelle après bien sur lui et la rencontre avec rimbaud le prince des poètes il va s en dire que je considère rimbaud comme le plus des poètes ayant jamais vécu la structure de ses textes générant des images sont comme une musique symphonique du coup la rencontre ferré et lui est juste gigantesque il y a un brin d ironie avec ses chants et ses sortes de cries et le phrase c est sublime
@lilianesinquin1699
Жыл бұрын
FERRÉ !! BAUDELAIRE !!! La folie en osmose!!! Fabuleux......
@dbono471
2 жыл бұрын
Magnifiquement beau, ça te prend les tripes !
@gillesgarot2167
2 жыл бұрын
Merci leo je te connais depuis 35ans et le bateau ivre me chavire à chaque fois; oui je pleure. Et ( la violence et l 'ennui) n en parlons pas etc..........
@jacquesdelieuze8484
2 жыл бұрын
La mémoire et la mer c'est aussi ça la poésie
@JMCTelQuel
8 жыл бұрын
C'est ça la poésie. Ou alors ce n'est presque rien. Donc, c'est ça. Et c'est tout. Merci Ferré.
@rustedcoin9341
4 жыл бұрын
Damso il est pas mal aussi
@chantal2776
4 жыл бұрын
merci Rimbaud , peut etre aussi , non ?
@JMCTelQuel
4 жыл бұрын
@@chantal2776 Mais bien sûr que c'est Rimbaud, d'abord Rimbaud. Mis en voix par Ferré, ce n'est pas rien non plus. Je suppose que le poète serait assez fier du résultat. Bonne journée.
@rustedcoin9341
4 жыл бұрын
Et damso?
@rustedcoin9341
4 жыл бұрын
Dems Dems
@jerome6250
4 жыл бұрын
LOVE❤Léo chante dans son théâtre parisien préféré le TOP Déjazet à Paris. J'y étais et c'était sublime.🎼🎵🎶👌👌👌🇫🇷❤❤❤
@francoisemazalto3268
4 жыл бұрын
Moi aussi
@michelelaffargue4755
3 жыл бұрын
j'ai assisté à son récital à l'espace balard
@katbela3971
3 жыл бұрын
des années se sont écoulées depuis que j'ai lu ce poème pour la dernière fois.
@francoisedaoust6581
2 жыл бұрын
j'en pleure! quel magnifique récitant!🤩
@daniellemagali8532
3 жыл бұрын
ça me met le coeur à l'envers... à chaque fois.... écrit par un ado de 17 ans... et chanté par Ferré...
@michelgermain8673
Жыл бұрын
De l art pur
@nadiaghalem1780
2 жыл бұрын
Je vais dormir. J'écouterai demain. Merci.
@andresavin4115
3 жыл бұрын
MAGNIFIQUE NOUS VOGUONS GRACE A LÉO..........
@jean-pierre2792
2 жыл бұрын
Aahh, la poésie et la musique... Merci Léo pour cette descente dans le temps ! Ça sent l'éternité 💕
@michelgermain8673
Жыл бұрын
Humain
@francoisemazalto3268
4 жыл бұрын
Quelle merveille Leo ferre L'unique Merci pour cette poésie avec ta musique !!❤❤
@dominiquesanchez5115
Жыл бұрын
En 1982 j'avais 16 ans , j'étais loin d'écouter Léo Ferré,il était encore inaccessible pour mon petit cerveau d'ado mais chaque fois que je le voyais passer à la télé, il m'impressionnait et je savais qu'un jour je m'y plongerais avec délice
@hasemannphilippe7610
Жыл бұрын
Leo esr un tres grand maitre. C est lui qui m tout appris. C est lui qui m a donne acces a ce qu il y a de plus haut.
@hassanfakrani8206
3 жыл бұрын
Fascinant Léo Ferré ! belle poésie et composition . Merci.
@michelgermain8673
Жыл бұрын
Fabuleux de plus mon premier vinyle
@bernarddoubravass7123
Жыл бұрын
@@michelgermain8673fabuleux oui mais il a prononcé des choses immondes sur les femmes
@jean-pierrehenrie8908
Жыл бұрын
Extraordinairement Magnifique !
@annickro8290
4 жыл бұрын
Magnifique musique sur un poème sublime tu m accompagnera au dernier chemin quand je passerai le fleuve.
@urubusdog1831
3 жыл бұрын
C'est d'une telle beauté
@martinecamusnicolo3797
4 жыл бұрын
Je ne connais pas cette chanson. .. Merveilleux love.. Merci beaucoup !!!..
@mathildefaucher717
2 жыл бұрын
A papy Que j ai jamais connu Je te restent ce soir A mes deux grand mère Merci pour tout Ce que vous m avez
@alexyag5664
10 ай бұрын
Je ne sais pas comment il faisait pour diffuser tout se flot de paroles sans prompteur ! Un artiste hors norme.
@MaryannaChanteuse
Жыл бұрын
L'une des plus belles poésies d'Arthur Rimbaud mise en musique par Léo Ferré ♪ Le Bateau ivre ♪ "poème qui fait partie de son album L'Imaginaire (1982) où Il prend la liberté de transformer les deux premiers quatrains en refrain, répétés sept fois ....Cette belle poésie d'Arthur Rimbaud écrite à la fin de l'été 1871, alors qu'il était âgé de 17 ans est constituée de 25 quatrains d'alexandrins () Il raconte, à la première personne, un bateau sans maître, chahuté par les flots, qui finit par couler. Arthur Rimbaud a envoyé ce poème à Paul Verlaine avant de le rejoindre à Paris. () Quatrain est une strophe de quatre vers. Les alexandrins sont des vers de douze syllabes.
@FM-mh1xw
3 жыл бұрын
MERVEILLEUX LÉO. MERCI
@maxencekozak3131
3 жыл бұрын
Comment peut-il envoyer tant de textes un extra. Terrestre
@pedroa.cantero9449
2 жыл бұрын
Rimbaud… D'autant plus vraie dans sa bouche, dans ses gestes, dans sa vie!
@sbeauplet3912
4 жыл бұрын
Le bateau ivre, Arthur Rimbaud Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots ! Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sûres, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir ! J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux… Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ; Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets ! J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ? Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer ! Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons. Arthur Rimbaud, Poésies
@0guste
3 жыл бұрын
Tu la pris sur poetica tu as fais du copier coller
@myosotis3112
2 жыл бұрын
Merci 🙏
@alicefreitas5898
3 жыл бұрын
Maravilhoso!!!!
@denysmelsen7609
3 жыл бұрын
TEXTE - MUSIQUE NOUS FAIT VOYAGER DANS UN AUTRE MODE - SIDERALE
@truganinny5508
Жыл бұрын
N’oubliez jamais
@chouleurdominique5509
2 жыл бұрын
ha mon dieu! quel choc!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
@madeleinevillars2924
2 жыл бұрын
En effet Ferré est un poète incontournable , un génie !
@Olymp773
2 жыл бұрын
Rimbaud était un pur génie
@bernarddoubravass7123
Жыл бұрын
@@Olymp773Le Rimbe ? Un trafiquant d’armes et d’individus. Renseignez-vous
@angelaguirre9711
Жыл бұрын
Al descender los Ríos impasibles, sentí que ya mis guías no halaban de las sirgas: Pieles Rojas chillones los habían tomado por blanco, fijándolos, desnudos, a postes de colores. Carguero de trigo flamenco o de algodón inglés, nunca me preocupé por las tripulaciones. Cuando hubo terminado la algarada, los ríos me dejaron ir adonde quería. Entre el furioso embate de las olas, yo, el anterior invierno más sordo que el cerebro de los niños, ¡corrí!: las Penínsulas que perdieron sus amarras no han padecido caos más soberbios. La tempestad bendijo mi despertar marino, diez noches he bailado más ligero que un corcho, sobre olas insaciables de víctimas, sin nostalgia del ojo necio de los fanales. Más dulce que a los niños la pulpa de las manzanas ácidas, penetró el agua verde mi cascarón de pino, y, dispersando arpeos y timón, me lavó de inmundicias y de manchas de vino. ¡Y, desde entonces, me he bañado en el poema del mar, de astros infundido y lactescente, devorando las ondas verdiazules, en las que, flotación lívida y arrobada, un ahogado pensativo desciende algunas veces; en las que, de repente, tiñendo los azules, delirios y ritmos lentos bajo las rutilaciones del día, más fuertes que el alcohol, más vastos que las liras, fermentan los rubores amargos del amor! Yo conozco los cielos que estallan en relámpagos, y las trombas, y las resacas, y las corrientes; conozco la tarde, el alba exaltada igual que un pueblo de palomas, y he visto algunas veces lo que el hombre creyó ver. He visto el sol bajo, manchado de místicos horrores, alumbrando con largos cuajarones morados, semejantes a actores de dramas muy antiguos, las olas que rodaban a lo lejos sus temblores de estrías. Soñé la noche verde de nieves deslumbradas, los besos que ascendían, lentos, hasta los ojos de los mares, la circulación de savias inauditas, y el despertar amarillo y azul de las fosforescencias sonoras. Seguí meses enteros, asaltando arrecifes, a las marejadas, semejantes a manadas histéricas, sin soñar que los pies luminosos de las Marías pudiesen aplastar el hocico a los Océanos jadeantes. Di, ¿sabéis?, con Floridas increíbles que mezclaban a flores de ojos de pantera y piel de hombre, arco-iris tendidos como bridas, bajo el horizonte de los mares, a glaucos rebaños. ¡He visto fermentar las marismas, enormes redes donde entre los juncos se pudre todo un Leviatán, derrumbamientos de aguas en medio de las calmas y lejanías cayendo en cataratas hacia los remolinos! ¡Glaciares, soles de plata, olas nacaradas, cielos de brasas, horribles varaderos en el fondo de los golfos oscuros, donde serpientes gigantes, devoradas de chinches, caen, con negros perfumes, de los árboles torcidos! Habría querido mostrar a los niños esas doradas de las ondas azules, esos pescados de oro, esos peces sonoros. Espumas de flores bendijeron mis zarpes y vientos inefables me dieron alas por instantes. A veces, el mar, cuyo sollozo hacía suaves mis bandazos, levantaba hacia mí, mártir cansado de los polos y de las zonas, sus sombrías flores de ventosas amarillas, y yo permanecía como una mujer arrodillada, península, en cuyos bordes rebotaban las querellas y el estiércol de los pájaros vocingleros de ojos claros, y yo vogaba mientras, a través de mis frágiles zunchos, de espaldas, bajaban a dormir los ahogados. Y yo, barco perdido bajo la cabellera de las ensenadas, arrojado por el huracán en el éter sin pájaros, yo, cuyo casco ebrio de agua no hubieran reflotado los Monitores ni los veleros del Hansa, libre, humeante, tripulado de brumas violetas, yo que horadaba el cielo enrojecido como un muro que muestra, confitura exquisita para los buenos poetas, liqúenes de sol y mocos de azur, yo, que corría manchado de lúnulas eléctricas, tabla loca, escoltada por negros hipocampos, cuando las canículas hundían los cielos ultramarinos de ardientes cráteres a golpes de garrote, yo, que temblaba oyendo gemir a cincuenta leguas el celo de los Behemots y de los Maelstroms espesos, hilandero eterno de los inmóviles azules, siento nostalgia de la Europa de antiguos parapetos. ¡He visto archipiélagos siderales!, islas cuyos cielos en delirio están abiertos al navegante: ¿es en esas noches sin fondo cuando duermes y te exilas, millón de aves de oro, oh futuro Vigor? Si, cierto, demasiado he llorado. Las auroras son crueles. Toda luna es atroz y todo sol amargo. El acre amor me ha henchido de embriagador letargo. ¡Oh, que mi quilla estalle! ¡Oh, que vaya a la mar! Si algún agua de Europa deseo, es el charco negro y frío, donde al caer la tarde embalsamada, en cuclillas y lleno de tristeza, un niño suelta un barco frágil como una mariposa de mayo. ¡No puedo ya, olas, bañado en vuestras languideces, arrebatar su estela a los cargueros de algodón, ni cruzar entre el orgullo de gallardetes y banderas, ni nadar bajo la mirada horrible de los pontones!
@schachforderunge.v.6501
3 жыл бұрын
deux genies reunis
@robert7409
3 жыл бұрын
Automne 1986 Théâtre Déjazet Concert inoubliable
@fredgizmo9149
Жыл бұрын
La mémoire et le mer .......du bateau ivre...une tempête. Oui oui....
@DABELINE
3 жыл бұрын
Un interprète extraordinaire......💖💖💖
@pierremarcellecornec951
4 жыл бұрын
Merci à vous deux . 'Barde à vous' Délivresse
@philippegrie7365
3 жыл бұрын
En matière littéraire musicale intense grande belle au-delà de tout l'humain n'a rien produit de plus grand de plus beau de plus profond à vous faire penser que quelque chose existe au-delà de l'homme Quel vide son absence Depuis il n'y a plus rien
@ericbehr1832
4 жыл бұрын
Fantastique
@maxencekozak3131
3 жыл бұрын
Un génie
@carolinecallu802
3 жыл бұрын
Tu me manques !Je t'aime.
@nadiaghalem1780
2 жыл бұрын
Un des plus grands poèmes de Rimbaud
@raynalpatrick
8 ай бұрын
CERTAINEMENT ....MAIS DIRAI S JE,,,BIEN AIDE PAR VERLAINE '
@remi-tl5lp
5 ай бұрын
@@raynalpatrick Verlaine a aidé à publié ce poème, des 1871, c'est lui qui l'a retranscrit jusqu'à l'édition en 1882 je crois. A Rimbaud est arrivé à Paris en 1871 avec plusieurs poèmes , le bateau Ivre pourrait être inspiré de Jules Verne et son 20 millions sous les mers , d'après certains spécialistes de la poésie. Après vous avez peut-être raison, mais pas de trace de cette aide.
@lohel2740
Жыл бұрын
C'était des cadavres passant sur la Meuse près du moulin à Charleville. Sa maison sur le quai. Loin de la roche.
@jeanloupfoucault8019
Жыл бұрын
Énorme !
@azzougannie5763
Жыл бұрын
Entendu pour la 1ère fois lors d'un concert consacré aux poètes à La Courneuve, espace John Lennon, dans les années 80 ! Quelqu'un aurait-il une vidéo ou un audio de ce concert ?
@pierre-xavierchassot3183
Жыл бұрын
fantastique interpretation !! mai pour apecier si vous avez comme moi descendu des fleuves impasibles dans le monde entier , ca prend une autre dimention ! j ecoutais leo chanter le bateaux ivre sur un vieux cargo pourri en descendant le rio parana et je me surpris a getter les rives , inquiet ! fantastique ! merci leo : pierre xavier de chassot .
@teomous8600
Жыл бұрын
La poesie est vivante
@raphaelchoplin6215
3 жыл бұрын
mi ha sempre accompagnato, sono francese solo per quello..
@michelbaucherel6174
Жыл бұрын
Si Rimbaud avait su composé, ça aurait donné quoi? Merci M.LEO
@raphaelcaille9388
2 жыл бұрын
Et j'ai vu quelques fois ce que l'Homme a cru voir
@borasclauni25
Жыл бұрын
Léo a toute légitimité pour reprendre Rimbaud il n'aurait pas été désavoué je crois.
@jacquesbousquet9204
2 жыл бұрын
Qui est au service de Qui? Peu importe.On ne guerit pas de Rimbaud, on ne guérit pas de Léo, ni du Bateau.
@jeandanieljolivald6256
10 ай бұрын
la musique empêche de comprendre malgré quelques étincelles
@abidaa9253
3 жыл бұрын
Le texte est un espace libre, jamais à conquérir, mais à accompagner au grès des offres de l'esprit, du sens et des mots qui flottent dans l'âme du créateur. Celui qui se bat contre les mots a perdu d'avance. Sauf celui qui écoute et cherche à se dire et à se laisser saisir à travers sa plume et son humeur de l'instant peut comprendre Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Char, Bousquet, Davezies et bien d'autres. Mais toujours est-il que l'enjeu de la création littéraire n'est pas de comprendre ou d'aimer le texte ou l'auteur, mais de se retrouver soi-même dans ces univers intacts de la création littéraire et de se dire 'je suis un peu ça aussi' et qu'il y a du Rimbaud ou du Qaiss (le fou de Leila dans la poésie antique arabe) en chacun de nous, et que même si les peaux et les époques changent l'homme reste le même, et qu'il y a presque un peu d'éternité dans ce poème, un espace libre qui n’exclut personne et qui dure tant que l'homme est.
@veroniquecoulombel7244
3 жыл бұрын
L'âme n'est pas au Créateur mais à la créature. Puisque qu'elle intermède l'oeuvre de la mise en scène, en assujetissant son rôle dans une belle tragédie. Cette forme englobe l'ose du moment s'y preneur de la dépendance du spectre visionner.
@georgesbonnet6189
Жыл бұрын
super, vrai
@bernarddoubravass7123
Жыл бұрын
@@veroniquecoulombel7244ce Ferré était un connard et un sacré misogyne
@jean-claudesarrazin4661
9 ай бұрын
Rimbaud n à pas besoin de ce tintamarre musical ni du ricanement propre à Leo, qui vient s égarer là
@TheMrWuuu
8 ай бұрын
jean-claude 👍 On se sent moins seul.... Léo Ferré, si merveilleux sur certains poètes (Aragon, par ex), et si mauvais ici.... C'est grandiloquent, c'est superfétatoire, à grands coups de "Hééé", "Haaa" de "Héhéhé", de "Hahaha", de reprises en échos.... C'est pour faire plus lyrique, plus épique ??? C'est pas bon, pénible, et complètement à côté de la plaque. Je ne comprendrai jamais comment on peut s'extasier d'une telle interprétation bien lourdingue.
@ВадимМаракулин-з8с
2 жыл бұрын
Французский язык мне не знаком, но интересно услышать как выглядит речь стихов Артюра Рембо на его родном языке в чтении носителей французского. Невероятное стихотворение, очень великое! Очень интересное и имеет множество переводов на русский язык, каждый перевод с индивидуальностью автора перевода и не знающий французский язык просто теряется в изумлении, какому переводу верить? Не лучше ли самому прочесть на французском языке стихотворение "Пьяный корабль" Артюра Рембо? Да, это лучше, но не всем дано, и не мне, потому читаю переводы и слушаю речь на французском, мне интересно.
@campozz119
2 жыл бұрын
Tu as raison l'ami. Ce poème est intraduisible. Érudit, symbolique, antique...des références, allusions, une forme, scansion, polysémie... la quintessence de la poésie française... tu as raison de l'écouter ainsi - comme un sortilège venu d'ailleurs.
@guillaumealloo1001
3 жыл бұрын
respect aux morts
@alphezebede6578
Жыл бұрын
Je suis Azor Maxo l'auteur de ce poème
@labourassenicolas7157
4 жыл бұрын
Ferré à 1 +sur Brassens et Brel (que j'adore), c'est le don musical et sur scène, quelle mémoire !chanter des poèmes de 10 minutes et + !
@jean-lucbersou758
4 жыл бұрын
JE SOUSCRIS à votre remarque sur la prodigieuse mémoire nécessaire pour " chanter " ce long et difficile poème
@bernarddoubravass7123
Жыл бұрын
@@jean-lucbersou758ce Ferré était un connard et un sacré misogyne
@nicolecuvillier9698
3 жыл бұрын
EBLOUIE ? OUI !
@marie-paulezarate3772
5 ай бұрын
Beaucoup écoutent le chant des sirènes…
@Yaouta
3 жыл бұрын
Que dire ...
@guillaumealloo1001
3 жыл бұрын
hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
@Adrienvrctr
5 жыл бұрын
AU DD
@JusteJésus-Christ
5 жыл бұрын
non
@Adrienvrctr
5 жыл бұрын
Si
@JoelleBaert
4 ай бұрын
Subliminal
@soussoureviens
2 жыл бұрын
Léo, je préfère la version de ton adorateur, Philippe Léotard : kzitem.info/news/bejne/0qp703qljXiYdYI. Elle est sobre et n'a pas besoin de musique, et puis Philippe ne bafouille pas. Ici, la star, c'est Rimbaud, pas toi. Cependant, ta version est magnifique.
@19olivier72
5 жыл бұрын
Selon moi un morceau de cette envergure et avec toute l'émotion qu'il dégage (même si le poème reste très hermétique et difficile à comprendre), n'était pas à interpréter en public. En voyant Léo faire les 100 pas sur les planches et se forcer à rire, je ressens un sentiment de mal-être. Je salue cependant sa mémoire. Apprendre un poème aussi long et compliqué, ça ne doit pas être évident.
@chantal2776
4 жыл бұрын
de plus il repete les 2 premieres strophes à chaque fois .. c'est aussi pr moi , trop " pesant"... ??
@pierre-xavierchassot3183
3 жыл бұрын
le poeme de rimbaud n est pas hemetique ni difficile a comprendre , mai il faut avoir naviguer sur des cargos , afronter des ciclones , en sortir blesser mais etonner d etre encore vivant , voire son cargo ami couler et descendre a reculon vers ces abimes cataractans et se poser a 4000 metres sous l ocean .l envie de repartir et la plus forte . descendre des fleuves impasibles et nager au milieux des piranias ! vivre et etre heureux avant d etre vieux . pierre_xavier de chassot .
@georgesmeessen7796
3 жыл бұрын
Et pourtant combien de fois sa mémoire lui a-t-elle joué de mauvais tours? Réécoutez l'Alhambra de 1961...!
@P.G.-pk2we
5 ай бұрын
Quelle ruine You tubes avec sa pub a gogo Quelle ruine You tubes avec sa pub a gogo
@arno29bzh64
4 жыл бұрын
arthur rambo ?
@P.G.-pk2we
5 ай бұрын
Quelle ruine You tubes avec sa pub a gogo
@simongiz
Жыл бұрын
Que pensez-vous de ma version rap? 🙂 kzitem.info/news/bejne/r3142n2un3ecYKw
@kakoku972
3 жыл бұрын
mon dieu quel calvaire
@maxencekozak3131
3 жыл бұрын
Eric behr
@philipclan4558
4 жыл бұрын
C'est insupportable.
@alainbothorel2404
3 жыл бұрын
c'est nul......Autant j ai aimé green a force de faire
@raynalpatrick
3 жыл бұрын
GROS CON
@mail9353
Ай бұрын
Comme une hydre à têtes multiples, Ferre est chanteur, poète, homme de théâtre, professeur, et cette mémoire d'éléphant afin de mémoriser tous ces textes si compliqués à retenir, et pour que les mots sortent sans faillir. A moins que passionner par ce genre de poésie cela en facilite l'étude et l'apprentissage, mais alors il faut que cette passion viscérale lui soit river au corps et au cœur afin de lui remonter au cerveau en un feu d'artifice éclatant pour enfin nous éclairer, et nous sortir de cette pénombre, c'est certain, car ce texte nous le connaissons surement mais pas cette interprétation qui le magnifie... Si vous êtes fan de Rimbaud, je vous conseille cette excellente bio : kzitem.info/news/bejne/1miemJdqemWBlnY
@vassod9430
2 жыл бұрын
Le bateau ivre Arthur Rimbaud Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots ! Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sûres, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir ! J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux… Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ; Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets ! J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ? Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer ! Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons. Arthur Rimbaud, Poésies
@P.G.-pk2we
5 ай бұрын
Quelle ruine You tubes avec sa pub a gogo
@vincentlaliche7774
Ай бұрын
Firefox comme navigateur + AdBlok comme extension = plus de pub
@P.G.-pk2we
5 ай бұрын
Quelle ruine You tubes avec sa pub a gogo
@vincentlaliche7774
Ай бұрын
Firefox comme navigateur + AdBlok comme extension = plus de pub
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