Radio Canada mentionne que c’est toute les gang de rue qui se lèvent pour combattre les motards
@lofimusic4102
3 сағат бұрын
Lorsqu'on parle des jeunes marginalisés dans certains quartiers de Montréal, comme Montréal-Nord, Saint-Michel, ou encore NDG, il est primordial de comprendre les facteurs qui les poussent vers la violence ou la criminalité. Ce n'est pas une question d'organisations criminelles qui recrutent activement des mineurs, comme certains discours pourraient le laisser entendre. Il s'agit, en réalité, de jeunes qui se retrouvent coincés dans des systèmes sociaux, économiques et raciaux profondément injustes. Ces jeunes, souvent issus de l'immigration, grandissent dans des environnements marqués par la pauvreté, l'exclusion sociale, et une stigmatisation continue qui ne fait que les isoler davantage. Contrairement à l'idée selon laquelle des adultes mal intentionnés les « armeraient », la réalité est beaucoup plus nuancée et sombre : ces jeunes n'ont pas besoin de la complicité d'adultes pour se radicaliser ou se tourner vers la violence. Dans un monde où le dark web est facilement accessible, ils peuvent se procurer des armes, de l'information et des contacts criminels sans avoir à interagir avec des réseaux physiques de criminels. La société les a déjà armés d'une colère et d'une frustration qui se transforment, à long terme, en une quête d'autodestruction. Le profilage racial est un phénomène bien documenté dans la société québécoise, et Montréal ne fait pas exception. Des études récentes ont montré que les jeunes Noirs et Arabes sont disproportionnellement ciblés par les forces de l'ordre, notamment par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La question à se poser ici est la suivante : comment un jeune, déjà marginalisé par la pauvreté et l'exclusion, peut-il se sentir intégré dans une société où il est constamment suspecté, harcelé et ciblé par la police en raison de la couleur de sa peau ? La Constitution canadienne, et en particulier la Charte des droits et libertés, garantit à chaque citoyen le droit à l'égalité et la protection contre la discrimination. Cependant, dans la pratique, ces droits sont régulièrement bafoués pour les jeunes issus des minorités visibles. Le harcèlement constant de la part de la police contribue à alimenter un sentiment d'injustice et de rage qui les pousse davantage à se radicaliser, non pas à cause d'une quelconque organisation criminelle qui les recrute, mais à cause du rejet systématique dont ils sont victimes. Ce rejet, nourri par des politiques de profilage et d'intimidation policière, fait qu'il devient presque inévitable pour certains jeunes de se tourner vers des moyens illégaux ou violents pour exprimer leur frustration. Ils se sentent exclus du système légal et moral qui régit la société, et c'est cette exclusion qui les radicalise. Affirmer que les organisations criminelles, comme les motards ou d'autres groupes, recrutent activement des jeunes est non seulement erroné, mais aussi extrêmement dangereux. Cela ne fait que renforcer les stéréotypes racistes et crée un climat de méfiance envers ces jeunes, les stigmatisant encore plus. En réalité, comme tu l'as mentionné, les vrais criminels, ceux qui ont commencé jeunes et ont compris les rouages du système, évitent de recruter des mineurs parce qu'ils savent que le taux de délation est élevé. Ces jeunes ne sont donc pas les proies d'adultes mal intentionnés, mais des victimes d'un système qui les pousse progressivement vers la marginalisation. La Constitution canadienne, en garantissant la liberté d'expression et de rassemblement, reconnaît l'importance de laisser chaque citoyen s'exprimer librement et de participer activement à la société. Mais lorsque les jeunes issus de l'immigration sont systématiquement exclus de ces droits, en étant harcelés par les forces de l'ordre ou en étant associés à tort à des groupes criminels, cela contribue à leur radicalisation. La radicalisation ne vient pas d'une idéologie externe ou d'une organisation secrète ; elle découle d'un sentiment de rejet, d'injustice et de colère face à un système qui les traite comme des criminels avant même qu'ils ne commettent un acte répréhensible. Le discours qui accuse les organisations criminelles de recruter activement des mineurs fait également partie d'une stratégie plus large de stigmatisation des jeunes issus des minorités visibles. En les décrivant comme des proies faciles pour des criminels endurcis, on renforce les préjugés raciaux déjà existants dans la société. Cela alimente la peur et la méfiance envers ces jeunes, créant ainsi un cercle vicieux de marginalisation. Il est aussi important de souligner que ces stigmatisations ne sont pas neutres : elles contribuent à renforcer les biais racistes dans la société. Lorsqu'on affirme que les jeunes Noirs ou Autochtones sont plus susceptibles d'être impliqués dans des activités criminelles, cela permet à des politiques discriminatoires, comme le profilage racial, de continuer à exister. Ces politiques renforcent à leur tour la marginalisation et la radicalisation des jeunes. La Constitution canadienne, dans son préambule, parle de la préservation de la dignité humaine et du respect des droits de chaque individu. Pourtant, dans la pratique, cette dignité est régulièrement bafouée pour les jeunes issus de minorités. En les traitant comme des menaces potentielles dès leur plus jeune âge, on leur vole leur chance de s'intégrer pleinement dans la société et de réussir. La société québécoise a tendance à fermer les yeux sur les crimes commis par les motards, pourtant reconnu internationalement pour l’exploitation de mineurs, préférant blâmer les jeunes Noirs et Arabes pour les problèmes de violence et de criminalité. Cette hypocrisie est flagrante. Lorsqu'un jeune Noir ou Arabe commet un délit, cela devient une preuve de l'échec de l'intégration et de la menace que représente l'immigration. Mais lorsque des groupes criminels blancs, comme les motards, s'engagent dans des activités criminelles bien plus organisées et destructrices, la réponse de la société est souvent plus indulgente. Finalement, le débat sur la violence et la criminalité est souvent instrumentalisé pour cibler l'immigration. Certaines voix politiques et médiatiques n'hésitent pas à associer l'augmentation de la criminalité à l'immigration, sous-entendant que sans les jeunes issus de l'immigration, les problèmes de violence seraient largement réduits. C'est un discours dangereux et réducteur qui masque les véritables causes de la criminalité : la pauvreté, l'exclusion sociale, le racisme systémique, et le manque de ressources pour aider les jeunes en difficulté. La Constitution canadienne reconnaît que l'immigration fait partie intégrante de l'identité du pays. Le multiculturalisme est un principe fondamental de la société canadienne, et les droits des immigrants sont protégés par la loi. Pourtant, ces droits sont souvent ignorés ou minimisés dans le discours public, notamment lorsqu'il s'agit d'aborder des questions liées à la violence ou à la criminalité. L’idée que des organisations criminelles recrutent activement des jeunes issus de l'immigration pour commettre des actes de violence est non seulement fausse, mais aussi dangereuse. Elle détourne l'attention des véritables causes de la violence chez ces jeunes : l'exclusion sociale, le profilage racial, et la marginalisation. En stigmatisant ces jeunes, on renforce les biais racistes dans la société et on contribue à leur radicalisation. Les véritables criminels, quant à eux, continuent d'opérer en toute impunité, tandis que les jeunes issus des minorités visibles sont constamment blâmés pour des problèmes qui dépassent largement leur contrôle.
@DaDjO-Qc
11 сағат бұрын
Les reserves, les maritimes, un peu tout pour dire n’kmporte quoi😂😂😂
@normandladouceur3717
8 сағат бұрын
J’ai vécu la dernière guerre la prochaine va être hallucinante❤❤❤❤❤❤❤
@QuebecTranquille
8 сағат бұрын
Pas sûr qu'ils soient en sécurité sur les réserves.... faites vos recherches.
@jeansimon1000
10 сағат бұрын
Ds lfond ye decriss au mexique fais longtemps😂😂😂
@patchganly7954
2 сағат бұрын
Ya tu vraiment un côté pire que l'autre? Quand est ce qu'ils vont vous donner vos patch Cogeco ?
@normandladouceur3717
8 сағат бұрын
Tu en serais surpris ❤❤❤
@normandladouceur3717
8 сағат бұрын
Ils se parlent par Bell média
@francoisbedard7394
6 сағат бұрын
Les AK-47 passent par OÙ ????
@yoyocana295
7 сағат бұрын
Les pauvres motards ....ont leurs coupe les oreilles....oui enfin bon c est juste des criminels contre d autres criminels enfet ....
Пікірлер: 13