Critiquant les Pharisiens, Jésus dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c 'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » (Matthieu 23, 23) Pour Jésus, le prioritaire, c’est la sainteté traduite ici par la justice, la miséricorde et la fidélité. En tant que catholiques, nous connaissons les deux critères pour lesquels on canonise une personne : « - Avoir mené une vie chrétienne exemplaire, héroïque : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. » (I Corinthiens 11,1). Le saint n'est pas parfait mais c'est un modèle, un imitateur du Christ qui nous interpelle !
- Avoir, par son intercession, accompli au moins deux miracles : « Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il l'exauce. » (Jean 9,31). « Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l'Éternel dans ta bouche est vérité. » (I Rois 17,24). Le miracle, sans être une preuve absolue, est un signe qui accompagne le croyant, le saint ! Et l'Église sait distinguer le miracle divin du prestige diabolique. Le chrétien doit prioritairement se battre pour être juste, miséricordieux comme Jésus. Mais il ne doit pas négliger sa dîme. Parlant de cette dernière, la Bible dit : « Mettez- moi à l'épreuve et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » (Malachie 3, 10) On sait que le Seigneur n'admet pas qu'on le mette à l'épreuve, au défi : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu » (Matthieu 4,7). Mais pour la première et unique fois, le Seigneur demande à son peuple de le mettre à l'épreuve, de l'éprouver, c'est-à-dire d'essayer pour voir l'ouverture des écluses des cieux, la bénédiction en abondance. Si nous payons nos dîmes, pour tester la crédibilité divine, le Seigneur promet de débloquer notre situation financière, d'ouvrir les écluses du ciel, les barrages munis de portes et de vannes qui servent à lâcher ou retenir l'eau des rivières pour que nous recevions la bénédiction en abondance ! Si d’après Malachie 3, 10 nous donnons la dîme pour être béni, n’oublions jamais que l’appel à payer la dîme s’ouvre par : « Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l'Éternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir. » (Malachie 3, 7) Et revenir à Dieu, c’est revenir à la première dîme de l’histoire du salut qui fut donnée à Dieu par Abraham comme action des grâces (Genèse 14,17-24,)
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