Au lendemain de l’assassinat du chef du Hamas et instigateur du 7 octobre, Yahya Sinouar, la Vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’étude Méditerranée Moyen-Orient Agnès Levallois y voit « un tournant » dans le conflit, puisqu’il représentait en effet un « objectif de guerre » pour le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Cet événement pourrait « laisser espérer une ouverture » dans l’issue de la guerre au Proche-Orient, estime-t-elle. Reste à connaître le remplaçant du leader du mouvement terroriste.
L’auteur du « Livre noir de Gaza » a également analysé l’impact de la prochaine élection présidentielle américaine, qui se tient le 5 novembre prochain, sur l’avenir du conflit au Proche-Orient. Agnès Levallois ne croit pas que le scrutin modifiera profondément la dynamique : si la candidate démocrate Kamala Harris a montré plus « d’empathie envers les victimes palestiniennes » pendant sa campagne, son discours repose toujours sur un « soutien total et sans réserve » à Israël.
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