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Point 19 sur 30 de l’évocation des 60 ans de l’indépendance du Congo.
Poursuite de l’affaire Ange Diawara et Noumazalaye. Me Moudileno Massengo ancien Vice Président du Conseil d’Etat en entretien avec Me Massengo-Tiassé a révélé les circonstances sur les six enlèvements et séquestrations arbitraires réussis par les putschistes du 22 février 1972.
Nous connaissons par les différentes auditions, les noms des personnes qui furent enlevées et séquestrées par les putschistes du 22 février 1972. Rappelons-les à toutes fins utiles. Il s’agit :
Pierre Nzé, alors membre du Bureau politique chargé de l’idéologie, de l’Organisation. C’était le Deuxième personnage du Parti, après Marien Ngouabi.
Aloïse Moudileno Massengo alors membre du Comité Central, Vice Président du Conseil d’Etat Ministre de la justice et Garde des Sceaux.
Henri Lopes, alors Ministre des Affaires Etrangères en attendant d’être Premier Ministre (après le départ en exil du Vice -Président ci-dessus désigné). En attendant également de dire à son tour « au revoir » à la révolution et d’être exclus du Comité Central comme on scie une branche devenue sans feuille sur un tronc d’arbre. (Il a siégé à l’UNESCO, en compagnie d’autres branches ridées du tronc PCT).
Ekamba-Elombé membre du Comité Central et auteur d’un livre sur la révolution au Congo, intitulé : « Regard critique sur la révolution populaire congolaise - élans et obstacles ».
Antoinette Paka, membre du Comité Central. Exclue de cet organe par Sassou en 1979 pour non soutien au coup d’Etat qui a évincé du Pouvoir le Général Yhomby Opango
Ossombi Commandant d’une compagnie des Milices Urbaines.
La liste des personnes à enlever comrenait entre autres personnes à Brazzaville, Ngollo, Mouassiposso, Ondziel Bangui, tandis que d’autres devraient être abattues sans autres forme de procès (Yhomby, Sassou, etc.).
Si Ossombi a été fait enlever par Moundélé Ngolo Benoît, cependant Ekamba Elombé par contre il a été enlevé par un M22 qu’il avait pris dans sa voiture alors que celui-ci faisait de l’auto-stop pour se rendre à son coup. Quelle gratitude.
Curieusement aucune des personnes entendues par les enquêteurs n’a relaté les conditions dans lesquelles Pierre NZé, Henri Lopès, Mme Paka et Me Moudileno Massengo furent arraisonnées et conduit à Makala.
Sur ce point matériel, en entretien au Forum, Me Moudileno Massengo rétabli la vérité. Il évoque également l’atmosphère qui a suivi l’échec du putsch.
Constatant l’échec du putsch, Ambroise Noumazalaye s’était replié à l’arrondissement 2. Quand Marien Ngouabi lui posera la question de savoir ce qu’il était allé faire, lui un civil, au BI, au PC de l’insurrection, il repondra sans vergogne :
« J’y suis allé pour demander la libération des camarades arrêtés (NZé, Lopes, Ekamba Elombé, etc.. »)
Etaient témoins de cette déclaration de Noumazalaye : Marien Ngouabi, le Commandant Yhomby, le Lieutenant Tsika Kabala, Ickonga Auxence et Me Moudileno Massengo.
Tsika Kabala scandalisé s’écria : « en qualité de qui êtes vous allé négocier la libération des otages ? D’ailleurs, ajouta-t-il, pendant que d’autres sont en ce moment battus à la maison d’arrêt, pendant que les Kimbouala-Nkaya sont malmenés, que faites vous ici, Noumazalaye, dans le bureau du Président ? C’est un scandale. Allez dehors »
Du calme Tsika, du calme » intervint Marien Ngouabi.
Et tout le monde a entendu Noumazalaye jurer sans qu’on le lui demande : « C’est fini, je ne ferai plus de la politique » Sur ce, on l’entraîna au dehors.
Le 13 décembre 2020
Me Maurice Massengo-Tiassé
Негізгі бет Marien Ngouabi sauve Noumazalaye torturé, ensanglanté à l'Etat Major témoigne Me Moudileno au Forum
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