Paul Berliet
Paul Berliet, né le 5 octobre 1918 à Lyon (Rhône), mort le 7 août 2012, est un industriel français, fils du fondateur de l'entreprise de même nom, Marius Berliet1,2,3.
Il fut à la direction de l'entreprise Berliet pendant de longues années. Il est également à l'origine de la création de la Fondation de l'Automobile Marius-Berliet, qui possède un conservatoire (d'environ 150 véhicules) basé au Montellier dans l'Ain, depuis 19824. Il fut maire de cette commune dans les années 1960-19704.
Paul Berliet a été inhumé le 10 août 2012 au Montellier4.
Années cinquante
Nommé en 1954 directeur général adjoint d'Automobiles M. Berliet, Paul Berliet, dans un environnement en mutation, prendra ses décisions en se référant au comportement d'entrepreneur de son père[réf. nécessaire] :la vision à long terme, le sens de l'intérêt général, le respect des autres. Sa volonté de créer des emplois le pousse à rechercher de nouveaux marchés à travers le monde entier.[interprétation personnelle]
Tout en modernisant les moyens industriels de l'usine de Vénissieux et en élargissant la gamme de produits (véhicules d'incendie, car et bus, matériels pour l'exploration pétrolière avec le T 100), il se tourne vers les pays en voie de développement. En précurseur, il est conscient de la nécessité de les amener à assembler, puis construire des véhicules pour leurs propres besoins de développement, il établit des installations de montage dans plusieurs pays : le Brésil en 1954, l'Algérie en 1957, le Maroc en 1958.
La Mission Ténéré (1959-1960) consacre les performances de la Gazelle -- camion GBC 8 6x6 -- et offre l'exemple d'un partenariat original et réussi entre Université -- Industrie. La moisson d'objets lithiques, qui apporte de nouvelles connaissances sur les contrées désertiques traversées, sera à l'origine d'une initiative spirituelle de mécénat industriel, la restauration de l'Abbaye de Sénanque (Vaucluse).
Décennie 60
En 1962, Paul Berliet accède à la présidence d'Automobiles M. Berliet, succédant à Émile Parfait, nommé en 1949. La même année, il crée le Centre d'études et de recherches, l'objectif étant de travailler à développer une avance conceptuelle. Elle se matérialisera notamment par la suspension pneumatique, des dispositifs d'automatisme, l'injection directe diesel.
L'industriel conduit une politique de décentralisation des sites de production dans la région Rhône-Alpes, rapprochant les usines des bassins d'emploi qui souffrent du déclin de leurs activités traditionnelles : Bourg-en-Bresse (dans l'Ain) affecté par la mécanisation de l'agriculture, Saint-Étienne (dans le département de la Loire) touché par la fermeture des mines, L'Arbresle (dans le département du Rhône) marqué par la cessation des activités textiles.
En 1963, il déclare à Genève, à l'occasion d'une conférence des Nations Unies : « Permettre aux pays peu développés d'accéder à leur indépendance économique, cela suppose de la part des constructeurs un esprit envisageant sans arrière-pensée d'aboutir un jour à la seule vente de leurs licences, de leurs brevets à des concurrents qu'ils auront eux-mêmes forgés ».
Dans cet esprit, il poursuit la conclusion de contrats d'industrialisation, d'assistance technique et de formation avec des pays en voie de développement : la Tunisie, le Sénégal. Les deux plus importants seront signés et mis en œuvre avec la République Populaire de Chine en 1965 et la République Algérienne Démocratique et Populaire en 1970.
Il établira ainsi des relations confiantes au cours de rencontres avec des chefs d'État : Bourguiba, Léopold Sédar Senghor, Mohammed V, Houari Boumédiène, Fidel Castro, Edward Gierek, Deng Xiaoping qui visite Automobiles M. Berliet lors de sa visite à Vénissieux.
En 1967, Paul Berliet signe un accord d'association avec Automobiles Citroën qui appartient au Groupe Michelin. Il conserve sa fonction de président directeur général d'Automobiles M. Berliet et est coopté administrateur de Citroën S. A
PPS de Serge mis en vidéo par Jean-Marc Coquelle
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