Collaborative project awarded a NetIAS Constructive Advanced Thinking grant, 2021-2024
Reconstituting Publics through Remembering Transitions: Facilitating Critical Engagement with the 1980-90s on Local and Transnational Scales
Three decades after the radical transformations of the USSR and its satellites began in the 1980s--1990s, the topic of ‘transitioning’ from socialist states to liberal democracies remains highly contentious in Central and Eastern Europe. Over the last decade, the transitional past has been increasingly instrumentalized, by national-populist actors and in the counter-memories of their opponents. In the context of heated contestations of memory, with high political stakes, spaces for dialogue are rapidly shrinking and public spheres are becoming increasingly ‘disconnected.’
The project addresses this societal issue by engaging with memory practices of the ‘transitional period’ beyond the polarized versions. Drawing on approaches of cultural analysis of discourse and affect, critical memory studies, public history, ethnography, and intersectional study of gender and generations, we aim to develop strategies for facilitating more cohesive and at the same time more critical practices of remembering that have the potential to lead to dialogue and form reflective communities. The comparative approach will allow for developing strategies that can be used by museums and cultural organizations on a transnational (European) level based on trans-local resonances rather than top-down scripts.
The participation of the NGO Transition Dialogue, Berlin, and collaboration with museums in Poland and Germany will facilitate the execution of empirical research and its translation into concrete recommendations.
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Projet collaboratif, récompensé par une bourse de recherche NetIAS, programme Constructive Advanced Thinking, 2021-2024
Reconstituer les publics en se souvenant des transitions : pour une approche critique des années 1980-1990 en Europe de l’Est, à l'échelle locale et transnationale
Trois décennies après le début des transformations radicales de l'URSS et de ses satellites dans les années 1980-1990, le thème de la "transition" des États socialistes vers les démocraties libérales reste très controversé en Europe centrale et orientale. Au cours de la dernière décennie, le passé de la transition a été de plus en plus instrumentalisé par les acteurs nationaux-populistes et dans les contre-mémoires de leurs opposants. Dans le contexte de vives contestations de la mémoire, avec des enjeux politiques importants, les espaces de dialogue se réduisent rapidement et les sphères publiques deviennent de plus en plus "déconnectées".
Le projet aborde cette question sociétale en s'intéressant aux pratiques mémorielles de la "période de transition" au-delà des clivages. En s'appuyant sur les approches de l'analyse culturelle du discours et de l'affect, des études critiques de la mémoire, de l'histoire publique, de l'ethnographie et de l'étude intersectionnelle du genre et des générations, ce projet vise à développer des stratégies pour faciliter des pratiques mémorielles plus cohésives et en même temps plus critiques qui ont le potentiel de mener au dialogue et de former des communautés de réflexion. L'approche comparative permettra de développer des stratégies qui peuvent être utilisées par les musées et les organisations culturelles à un niveau transnational (européen) basé sur des résonances trans-locales plutôt que sur des schémas descendants.
La participation de l'ONG Transition Dialogue, Berlin, et la collaboration avec des musées en Pologne et en Allemagne faciliteront l'exécution de la recherche empirique et sa traduction en recommandations concrètes.
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