Interview de Michel Negri : "Après la réparation navale, dans les années 75, je fais du génie civil, je répare des quais. Quand j’ai cherché à réorienter, j’ai dit, ce marché de la digue du large, il faut que je le récupère. Parce que tant qu’il y aura le port, il faudra une digue pour le protéger et tant qu’il y aura une digue, il faudra mettre des cailloux."
"Lorsque j’étais gamin, mon père m’envoyait durant l’été, passé 15 à 20 jours à l’entreprise Chaniot. L’entreprise Chagnaud était une entreprise importante, à Marseille, et elle avait l’entretien de la digue du large. Chagnaud rechargeait cette digue, y mettait des blocs, des énormes blocs avec un Derrick."
"J’avais acheté une puissante grue sur chenille à l’entreprise du Mez qui avait une force de levage énorme et je pouvais charger sur la barge environ 350 tonnes de blocs. Et j’avais une rapidité d’exécution beaucoup plus importante que Chaniot avec son Derrick. Moi, j’avais un outil plus performant. J’ai piqué le marché à Chagnaud."
"On rechargeait le talus de la digue, on le terminait par une partie horizontale, et sur cette partie horizontale, on mettait des blocs de 50 tonnes qui servaient de presse- papier pour consolider, pour appuyer. Et malgré ce, la mer arrivait à travailler, à enlever des enrochements, des gros blocs qui se cachaient la figure et les gros blocs en béton tombait aussi. Perpétuellement, il faut mettre des enrochements."
"Cela devrait être aux alentours de 75-76. Dans les trente ans qui ont suivi ma carrière, j’ai toujours mis des blocs sur le port, sur la digue du port de Marseille. Et fort de ça, j’ai pris des marchés extérieurs, pour la pose des blocs. J’ai travaillé pour la pose de chaussé maritime, j’ai travaillé pour le conseil général, pour mettre des blocs sur tous les ports, des digues à La Ciotat, à Carry, à Chaussée… Je ne sais pas combien de millier ou de millions de tonnes de blocs j’ai mis. Ça a été une grosse activité de l’entreprise."
"Moi, j’ai travaillé sur des récifs artificiels marins pour les poissons. J’ai fabriqué des éléments en béton de protection parce qu’il fallait protéger ces filets contre les chalutiers. Donc, J’avais fait des éléments en béton, en forme de cheval de Troie, il avait trois points. J’allais les immergés suivant toute une ligne pour le Parc marin régional."
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