Ajoutée le 7 juin 2017
"... La fête du Maître...
... Bien qu’il soit né le 25 avril (Saint-Nizier), M. Philippe demanda à ses amis de lui souhaiter sa fête le dimanche des Rameaux.
Voici des comptes rendus de ces réunions ; chacun d’eux est suivi du nom de celui qui l’a rédigé : 27 avril 1898. - Nous avons offert à notre cher Maître une médaille d’or dans un cadre florentin.
La salle était garnie de fleurs : camélias, azalées, lilas et roses. Un jeune garçon a dit un sonnet, puis vingt-sept petits enfants ont offert chacun un bouquet.
Le Maître a dit la prière : « Lorsque je lèverai ce bouquet, vous direz le « Notre Père « avec moi ». Il demanda que nous ne connaissions pas la mort, ni nos ascendants, ni nos descendants. Puis il s’adressa à la Sainte Vierge : « Marie, je t’en supplie, protège nous, exauce ce que l’on te demande ». Il recommanda à notre ange gardien de redoubler de vigilance.
Le Maître leva un second bouquet et récita l’Ave Maria. Puis chacun passa devant lui ; il embrassa les personnes et distribua des fleurs. (Laurent) 1er avril 1900. - Le Maître nous a dit : « Je suis peiné de voir ce que vous faites pour moi. Je ne suis pas ce que vous croyez, ni même un saint ; je suis moins que vous. Ce que j’ai de plus que vous : je suis confiant dans ce qui est écrit dans l’Évangile. Ce que je sais, c’est qu’il y a des êtres qui sont partis de la cour céleste ».
Ensuite il demanda plusieurs petits enfants et récita le « Notre Père « en nous recommandant de suivre. Puis il ajouta : « Mon Dieu, faites que nous ne succombions point à la tentation ». Et il dit encore une fois le Pater. Puis : « Ce bouquet, toutes ces fleurs et chacun des pétales de ces fleurs sont en rapport avec l’esprit de la matière qui est en vous. Dans ce moment je mets l’esprit plus en rapport avec la matière ; à partir de ce moment vous aurez plus de mémoire, vous comprendrez mieux, vous aurez la tranquillité de l’esprit, vous serez plus forts et supporterez les épreuves avec plus de résignation ». (Chapas) 31 mars 1901. - Le petit hôtel de la rue Tête-d’Or était rempli d’une foule respectueuse, chacun avec son bouquet. J’étais monté dans la chambre du Maître avec Encausse. M. Philippe se promenait de long en large, en fumant. Il nous disait : « Tous ces gens qui sont en bas, qu’est-ce que je vais leur dire ; Je n’ai rien fait pour eux ; »
Quand il entra dans la salle, tous les enfants lui offrirent des bouquets, les petits garçons d’abord, ensuite les petites filles. Il dit : « Mes petits enfants, je vous remercie ; mais une autre fois n’achetez pas autant de fleurs ; donnez-m’en une et gardez l’argent pour les pauvres. Je vous remercie et je demande à Dieu qu’il vous donne sa bénédiction et vous protège. Et merci à vous tous pour la sympathie et l’amitié du fond du cœur que vous me témoignez. Moi, je ne puis rien faire pour vous. Mais enfin je demanderai au Ciel que dans les moments de lutte et d’épreuve Û car nous allons du côté des luttes et des épreuves - je lui demanderai qu’il vous donne la force et le courage de les supporter ». Il prit un petit garçon, le mit sur la table et lui fit réciter le Pater en levant son rameau de la main droite. Tout le monde pleurait ; les mères lui tendaient leurs enfants à bénir. On avait imprimé un petit compliment en vers ; je lui avais apporté un dessin symbolique : un chien défendant son troupeau contre les serpents. Puis on récita l’Ave Maria et il dit : « Quand vous aurez de grandes peines, de gros ennuis, pensez à la journée d’aujourd’hui et, je vous le promets, vous serez consolés et vous supporterez plus courageusement ». Il fit distribuer les fleurs à tous les assistants, après qu’il eût imposé les mains sur les bouquets. En sortant de la salle il dit aux élèves : « Je ne saurais trop vous recommander de prier, prier toujours ». (Sédir.)...
... Guérisons..."
Негізгі бет Vie et paroles du Maître Philippe - 7 - La fête du Maître, Guérisons et Médicaments
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