Les Genevois ont largement refusé, dimanche 9 juin, d'accorder le droit de vote et d'éligibilité, aux étrangers, au niveau cantonal. La députée socialiste Xhevrie Osmani, membre du comité d'initiative "Une vie ici, une voix ici" était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Seule une personne de nationalité suisse peut voter et être élue au niveau cantonal. Ainsi en a décidé le peuple…
"Nous regrettons vivement la défaite de cette initiative car c'est considéré que toujours 41% de la population est sous-représentée à Genève. Elle n'aura donc pas son mot à dire, au niveau cantonal. Le résultat est très décevant même si nous savions, dès le début, que ça n'allait pas être facile, car c'est un enjeu avec une modification de la constitution. On espérait un score au dessus des 40%. Le but, à présent, est de poursuivre les discussions pour que Genève soit dans la trame des autres cantons qui ont avancé, en la matière. L'enjeu est d'avoir une majorité de partis pour défendre un projet commun, acceptable par la population".
Il y a eu 7 votations, en 45 ans pour donner le droit de vote des étrangers. Seule une, sur le droit de vote communal a abouti, en avril 2005. Une seule!
"Cette initiative visait les droits politiques complets. On peut envisager certains droits et pas d'autres. Genève qui est un canton progressiste, peut néanmoins l'envisager. Pourquoi la droite n'a pas songé à découpler inéligibilité et droit de vote, si c'était vraiment la ligne à ne pas franchir? En 2005. quand nous avons voté sur "j' y vis, j'y vote" on avais laissé ce choix, au peuple".
Est-ce qu'il ne faut pas faire la promotion de la naturalisation?
"C'est le mantra de la droite. Quand on privilégie une voie, généralement, on essaie de l'encourager en la facilitant ce que la droite fédérale n'a pas fait. Il ne faut pas rendre cette nationalité exclusive"
Негізгі бет Xhevrie Osmani, députée PS
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