Et si une habitante de la planète Mars recevait en rêve la visite d’un homme étrange et troublant venant de la Terre ? Et si un monstre marin répondait à l’appel lancinant d’une corne de brume ?
Yll K. et Ylla K. habitent une maison toute en colonnes de cristal sur la planète Mars, au bord d’une mer vide. Ils ne sont pas vieux. Ils ont la peau cuivrée, les yeux pareils à des pièces d’or. Ils vivent ensemble depuis longtemps mais ne sont plus heureux. Un jour, Ylla fait un rêve étrange dans lequel lui est apparu un homme au physique invraisemblable : grand, des cheveux noirs, des yeux bleus, une peau blanche. Cet homme parlait une autre langue, et pourtant elle le comprenait, il lui disait qu’il venait d’une autre planète, la Terre, qu’il s’appelait Nathaniel York et faisait le premier voyage interplanétaire. Délicieusement troublée, Ylla décrit ce rêve à son mari et cela suffit à le rendre fou de jalousie, d’autant qu’elle fait un nouveau rêve, dans lequel l’homme l’embrasse, lui dit qu’elle est belle, et qu’il va venir l’embarquer dans son vaisseau pour l’emmener sur sa planète… Yll, qui a entendu sa femme parler pendant son sommeil, comprend qu’un vaisseau s’est posé non loin de chez eux…
Lue par Elodie Huber
Ylla, traduit de l’américain par Jacques Chambon et Henri Robillot, est publié aux éditions Denoël dans Chroniques martiennes. La nouvelle a été publiée pour la première fois en janvier 1950 sous le titre I'll not Look for Wine dans le magazine MacLean’s.
Suivie de
La Corne de brume (The Fog Horn) traduit de l’américain par Richard Negrou (traduction révisée par Philippe Gindre) est publié chez Denoël dans le recueil Les Pommes d’or du soleil (The Golden apples of the sun).
Une nuit de novembre, tout en haut d’un phare enveloppé de brouillard, au beau milieu des eaux glacées de l’océan, McDunn, le vieux gardien, révèle au narrateur un secret. Chaque année à cette date, un monstre des Profondeurs de la mer répond à l’appel lancinant de la Corne de brume, traversant un million d’années d’eau et de brouillard. On entend alors le cri de la créature, peut-être la dernière de son espèce, qui attend, seule, depuis des millions d’années, quelqu’un qui n’est jamais revenu.
Une célèbre nouvelle de Bradbury aux échos de Lovecraft.
Lue par Hervé Pierre
Réalisation : Laure Egoroff
Conseillère littéraire Caroline Ouazana
Prise de son, montage, mixage : Cédric Chatelus, Valentin Azan-Zielinski, Jérémie Kauffmann
Assistante à la réalisation : Manon Dubus
Retrouvez nous sur notre site internet une bibliothèque audio à partir de liens KZitem :
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Негізгі бет « Ylla » et « La corne de brume » deux nouvelles audio de Ray Bradbury
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