L'air était lourd de silence et d'humidité lorsque Simon arriva dans le village de Haute-Clairière. Caché au creux des montagnes, cet endroit semblait avoir échappé au passage du temps, ses maisons de pierre délabrées se fondant presque dans le paysage rugueux qui les entourait. Peu de visiteurs s'y aventuraient, et encore moins y restaient. Simon cherchait justement ce genre d'isolement, une échappatoire à la frénésie urbaine et à son propre esprit tourmenté. Il avait tout laissé derrière lui, espérant que ce coin reculé stimulerait sa créativité et le libérerait de l'angoisse qui l'empêchait d'écrire.Dès son arrivée, il avait ressenti une étrange tension dans l'air, comme si quelque chose veillait en permanence. Les rares habitants qu'il croisait sur les chemins tortueux le fixaient avec une curiosité silencieuse, presque trop attentifs, comme s'ils s'attendaient à ce qu'il fasse une erreur fatale à chaque instant. Le soir de son installation dans une petite maison de bois à l'orée de la forêt, une vieille femme était venue frapper à sa porte, ses yeux vitreux plantés dans les siens."Ne cherchez pas à comprendre", avait-elle murmuré avant de s'éclipser dans la pénombre sans autre explication. Ces mots étaient restés gravés dans son esprit, comme un avertissement prémonitoire.Les premières nuits à Haute-Clairière étaient marquées par une absence troublante de bruits. Pas un souffle de vent, pas le moindre cri d'animal nocturne. Seul le tic-tac incessant de l'horloge du village venait rythmer les heures qui s'égrenaient dans une lenteur oppressante. Chaque matin, Simon se réveillait baigné de sueur froide, avec la sensation persistante d’avoir été observé.C'est alors qu'il entendit pour la première fois parler des "Veilleurs". Au comptoir du café, un homme à l'air fatigué parlait à voix basse à son voisin, un éclat de terreur dans les yeux. "Ils sont toujours là... toujours à regarder... Mais ne dis rien." Le mot "Veilleurs" flotta dans l'air comme un secret trop lourd à porter. Simon n'avait jamais entendu une telle légende, mais il ne put s'empêcher de demander, intrigué par ce mystère local. Le barman se contenta d’un haussement d’épaules. "Personne ne parle vraiment des Veilleurs ici, pas après la tombée de la nuit."Ce même soir, Simon fut réveillé par un bruit léger, presque imperceptible, comme un souffle sur la vitre de sa chambre. Il ouvrit les yeux et, dans l'obscurité, il crut voir une silhouette floue, tapie dans l'ombre de la fenêtre. Mais quand il s'approcha, il ne trouva rien, juste la forêt dense qui bordait la maison, ses arbres tordus comme des figures grotesques sous la lumière pâle de la lune.La légende des Veilleurs s'insinua peu à peu dans son esprit, et il n’avait pas d'autre choix que de chercher à comprendre, malgré l'avertissement qu’on lui avait donné. Les habitants étaient réticents à en parler, mais il parvint à glaner quelques bribes ici et là. Les Veilleurs étaient des esprits anciens, autrefois protecteurs du village, mais qui, à cause d'un événement oublié, étaient devenus vengeurs. Ils guettaient dans l'ombre, chassant ceux qui cherchaient à percer leur secret, condamnant à la folie ou à la mort quiconque osait s'approcher trop près.À mesure que les nuits passaient, Simon sentait une présence de plus en plus envahissante. Les ombres dans sa maison semblaient s’étirer, prendre forme, comme si elles l'encerclaient, guettant le moindre de ses mouvements. Il ne dormait plus vraiment, envahi par des cauchemars où les visages déformés des villageois semblaient fondre, laissant apparaître des yeux vides, d’un noir insondable.Il essaya de se convaincre que tout cela n’était que le fruit de son imagination, que la solitude et l’atmosphère pesante de Haute-Clairière jouaient avec son esprit. Mais lorsqu’un matin, il trouva une trace de main sur la vitre de sa chambre, parfaitement dessinée dans la condensation, il sut qu’il n’était plus seul. L’empreinte était petite, presque enfantine, mais elle irradiait une menace silencieuse.Les villageois continuaient de vaquer à leurs occupations, indifférents ou peut-être résignés à ce qui se passait autour d’eux. Simon sentit leur regard se poser plus fréquemment sur lui, presque avec pitié. Il comprit qu’il n’avait pas seulement réveillé un vieux mythe, mais qu’il en était devenu la prochaine victime. Les morts mystérieuses, les visages pétrifiés de terreur que l’on découvrait à l’aube, étaient bien réels. #actualite #nouvelle #journal #laune #launedesjourneaux #faitsdivers #faits #faitsintéressants #horoscope #horoscope2024 #horoscopes #capricorne #verseau #poisson #belier #taureau #gemeaux #cancer #lion #vierge #balance #scorpion #sagittaire #tarot #tirage #tiragedecartes #tiragesentimental #tiragedujour #tiragedumois #juillet2024 #paranormal #surnaturel #chambord #chateau #chateaux #châteaux #asmr #asmrsoounds #youtube #youtubeshorts #youtuber
histoire puremment fictive par chrinique du jour
Негізгі бет "Les Sentinelles Du Mal"
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